Pages de la section 1
Nous avons appris que :
La dyslexie est une condition d’origine neurobiologique qui induit des difficultés de lecture, d’orthographe et de composition, et qui s’accompagne souvent de faiblesses de concentration, de mémoire à court terme, d’organisation et de séquençage.
La majorité des enfants dyslexiques présentent un trouble phonologique de base, c’est-à-dire des difficultés dans la constitution des représentations des unités de parole – en particulier des « sons » individuels (phonèmes).
Ces difficultés handicapent la mise en place du système de décodage qui convertit les « lettres » en « sons » pour la lecture et les « sons » en « lettres » pour l’orthographe, et le développement du système d’accès direct pour la prononciation des mots écrits.
Ainsi, les apprenants dyslexiques développent des mécanismes d’identification des mots qui sont moins automatisés, c’est-à-dire moins exacts, et beaucoup plus lents, que les apprenants non dyslexiques. Par conséquent, ils rencontrent des difficultés plus ou moins grandes de lecture et d’écriture, ainsi que de compréhension et de composition de textes.
S’ils ne sont pas identifiés, aidés, et instruits de manière appropriée, ils deviennent fortement découragés et risquent de perdre toute estime de soi, ce qui peut induire un décrochage, des difficultés à trouver un emploi, et une marginalisation ainsi que des comportements antisociaux.
La dyslexie n’est pas une catégorie unique mais une condition correspondant à un spectre de déficits aux interactions complexes. Elle peut donc être associée à d’autres difficultés d’apprentissage. De plus en plus, les chercheurs font référence à ces associations en parlant de ‘dys-constellation’.
Les enfants dyslexiques présentent souvent des habiletés supérieures dans des domaines autres que la lecture et l’écriture, en particulier en ce qui concerne la perception spatiale, la créativité et les habiletés informatiques.
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